samedi 2 mars 2013

Paroles d'enacteurs expatriés: Quentin à Glasgow




Quentin est un élève de 5ème année à l'ESDES, il étudie le marketing et s'est beaucoup investit dans la vie de l'école ainsi que dans Enactus! Pour sa dernière année de master, il a choisit de partir en double-diplôme dans l'université de Strathclyde à Glasgow. Il nous a envoyé récemment une lettre dans laquelle il partage ses impressions sur les différences entre Enactus France et Royaume-Uni.





Hello les enacteurs !

J’espère que tout se passe bien sur Lyon et que vous n’avez pas trop souffert du froid ! Je vous écris depuis Glasgow où il neige depuis ce matin…. Chouette !

Je voulais prendre quelques nouvelles de vous, de l’assoc’, des projets, et aussi vous dire que malgré tout le boulot que j’ai, je ne vous oublie pas ! Grâce à Facebook, je vois qu’Enactus ESDES prend de l’ampleur, et que de nouveaux projets se sont rajoutés. C’est super ! Il faudra que vous me racontiez tout ça prochainement.  L’ambiance d’Enactus ESDES me manque. Certes, ici à Strathclyde il y a une assoc’, mais je les trouve un peu mous du genou ! Je n’arrive pas trop à savoir combien il y a de membres. Je dirais pas plus de 35 ! Pour ce qui est des membres actifs, ça ne doit pas dépasser le 10…Dommage pour une fac avec plus de 30 000 étudiants ! L’avantage, c’est qu’on vient de tous les domaines, et que du coup les savoir-faire sont variés !

Avant cette année, c’était la seule équipe d’Ecosse à participer à Enactus UK mais 3 équipes se sont rajoutées à la compet’, du coup ils balisent un peu tous ! A vrai dire, ça se comprend, ici en Angleterre, il y a des régionales… donc deux fois plus de boulot pour arriver en finale ! C’est là que je me suis rendue compte qu’on a de la chance en France, avec les challenges (ça n’existe pas ici), et aussi Enactus France qui est beaucoup plus dévoué par rapport à ici. Apparemment, les BAB sont bien plus importants ici qu’en France. Par contre, les tuteurs sont inutiles (on n’a encore jamais vu ni parlé à notre contact local !). Bref ce n’est pas très bien encadré et pas très motivant (aucune communication n’a été faite sur le weekend des team-leaders par exemple…).

Pour ce qui est des projets, ici aussi c’est un peu difficile! Trouver de nouvelles idées est galère. J’ai rejoint un projet visant à aider des SDF à retrouver un travail, mais il a du mal à décoller. On fait meeting sur meeting pour rien… et j’avoue qu’avec mes cours et mon emploi du temps, je n’ai pas forcément de temps à consacrer pour tout reprendre en profondeur. Bref, il y a bien peu de chances qu’on se retrouve à Cancun cette année !

En tout cas, mon cœur est toujours à l’ESDES, et j’espère bien que vous me tiendrez au courant des avancées !

A très bientôt,

                                                                                                                                                            Quentin